A l’occasion de ma promenade dominicale au Hât-Bôs, j’ai eu l’occasion de descendre vers Les Terres Blanches et de voir la bonne santé du gingko biloba planté l’année dernière, de constater que mes abeilles bourdonnaient dans leur ruche, et de faire un petit pèlerinage sur le sentier qui longe le ban de Nébing.
Le petit pont de bois qu’on traversait naguère n’a pas souffert de l’hiver et le chemin est bien dégagé.
Les anémones ouvrent déjà leurs corolles blanches, et les pulmonaires leur corolle mauve. Les bourgeons des arbres sont prêts à s’ouvrir.
Depuis le chemin, on aperçoit les habitations sur la butte. Les prés sont bien verts. Les ornières laissées par des tracteurs me laissent toujours un peu d’amertume.
Me voilà sur la départementale. Au moment où je m’engage dans le chemin qui contourne la butte, un couple de chevrettes s’élance dans un espace forestier destiné à la régénération. Quelques lambeaux de ciel bleu essayent de gagner du terrain, en vain.
Cinq espèces d’oiseux chantent dans les branches, mais ils se perchent ou se cachent malgré ma discrétion.
Le petit banc en bois dont l’assise est couverte de mousse n’a pas dû être occupé ces derniers mois. Le vent souffle sur les labours.
Dans le verger de Régis, des petits rameaux entassés au pied des fruitiers atteste la taille entreprise par le propriétaire du verger.
Me voilà devant la mairie qui a subi une transformation (cf article précédent). Je rends une petite visite à Gilbert et Françoise M, que j’ai grand plaisir à revoir avant de rentrer au chaud.