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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 15:46

Eh oui ! le service public ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir ! En voilà encore un cuisant exemple !

Etonnement cet après-midi en me rendant à la gare de Bénestroff. On fait tout pour que l’usager ne prenne plus le train à cette station !

Depuis cette petite gare, ( dont le bâtiment a subi un sort déplorable)  on pouvait se rendre à Strasbourg directement, désormais, il faut prendre une correspondance à Sarrebourg. Pour le retour vers Bénestroff, cette attente à Sarrebourg est très longue !

Jusqu’à ces derniers mois, on pouvait acheter un billet dans la rame du TER, le contrôleur se déplaçait  pour valider le titre de transport.  Progressivement le contrôleur se laissait attendre, ne sortait pas de son compartiment, ou même oubliait de vous donner le billet que vous réclamiez à son premier passage, sûrement pour que les voyageurs au départ de Bénestroff ne soient pas comptabilisés, ou peut-être parce que cela représentait un gros travail pour cet employé de la SNCF…

Et voilà qu’une note affichée sur le quai menace les voyageurs de les mettre à l ‘amende s’ils n’ont pas de billet au départ de cette gare (privée de distributeur).

On leur recommande de se déplacer à Morhange ! (où les guichets sont ouverts très rarement, à des heures où souvent il est impossible pour les salariés de s’y rendre).

On vous précise qu’on peut aussi réserver le billet en ligne … comme si tout le monde savait utiliser internet et était connecté…

Je parie qu’ à très court terme la politique de notre gouvernement mettra sa menace à exécution et on pourra oublier Bénestroff … Ainsi va la vie, merci les élus pour l’attention que vous prêtez à vos administrés… Ne nous étonnons pas que nos campagnes se désertifient !

Comme les vaches, nous nous contenterons de regarder passer le TER… 

 

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 08:45

Rentrer à Montdidier par le train n'est pas chose aisée. Il existe encore de très rares arrêts à Bénestroff, davantage à Morhange.

 

Quand on revient de Strasbourg le dimanche soir, les TER de la ligne Strasbourg-Metz sont rares. Si on quitte la capitale alsacienne  à 18h20  il faut prendre le TER de Nancy et  ce voyage nécessite un arrêt de 38 minutes en gare de Sarrebourg. 

 

Ces minutes sont interminables dans le hall froid de cette gare où seulement quatre bancs très espacés accueillent les passagers en transit.

 

                                     P1120707-copie-1.JPG

 

 

Le bar est fermé, le kiosque aussi. On est dans une salle Rentrehaute, froide, impersonnelle. Un petit distributeur de boisson permet de se réchauffer un peu : le capuccino n’est très bon, mais chaud !

 

Un peu de musique de fond permettrait au passager impatient de prendre la correspondance de se sentir plus à l’aise dans ce grand hall, où deux plaques évoquent des passages sombres de l’histoire de Sarrebourg (souvenir d’un train de déportés, et souvenir de cheminots tués.

 

P1120708 P1120710

Heureusement qu’en levant les yeux, on peut voir quatre jolies fresques, qui doivent échapper à l’œil de ceux qui se pressent sur les quais froids et inhospitaliers.

 

P1120712.JPG  P1120709.JPG

 

Dans le hall de cette gare, un panneau publicitaire de la SNCF invite à donner son avis sur  ces lieux. Voilà qui est fait !

Si on ne peut faciliter l’accueil des voyageurs dans ce type de gare, qu’on fasse au moins l’effort de réduire le temps des correspondances. A bon entendeur salut !

 

 

 

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