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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 14:49

Mon ami Gilbert, apiculteur dans la petite commune de Réning, se désolait dernièrement de la rareté du trèfle blanc.

Dans nos prés, on a coutume de faucher dès la fin mai et la fenaison se termine souvent avant le 24 juin… Une habitude ancestrale qui ne nuisait pas autrefois car de nombreuses prairies n’étaient pas destinées au fourrage.

Aujourd’hui il en va autrement, remembrements et  course au rendement sont les grands fautifs de la disparition de nombreuses espèces (avec l’incidence qu’on connaît sur les insectes et les oiseaux).

Rares sont encore les personnes qui laissent les fleurs se reproduire et qui s’interdisent le fauchage avant  juillet.

Depuis trente cinq ans que nous habitons Montdidier, nous demandons à M. Schmitt de faucher le terrain où se trouve le rucher la 2e semaine de juillet ! Et la Nature nous le rend bien.

Cette année encore les fleurs mellifères jouent leur rôle. Le trèfle en fait partie. Si le trèfle commun ( le rose) offre un nectar abondant, l’abeille n’en profite pas car ses nectaires sont plus profonds que la langue de l’abeille. Quant au  trèfle blanc, il est à l’origine d’un miel excellent et abondant !

En outre, si on développait la plantation de trèfle, on procurerait aux vaches un aliment  supérieur en réduisant l’apport d’engrais azoté…  Mais nos députés, et les décideurs dans le domaine agricole,  n’ont visiblement pas la conscience écologique qu’on souhaiterait qu’ils aient, il suffit de lire les actualités !

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