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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 12:15

Pour la seconde année consécutive, les Amis du Hât-Bôs invitent les chineurs de vide-greniers à découvrir leur beau village-rue perché à 305 m d’altitude entre Sarrebourg et Saint Avold - avec vue sur les Vosges. Une cinquantaine d’exposants sont attendus : particuliers et professionnels.

Le prix du stand est de 1,5 au mètre et de 50 euros pour les professionnels. Pour tout renseignement contacter les organisateurs avant le 30 mai.

Tél :06 75 27 51 27 – 06 73 68 10 81- 03 87 01 22 28

Adresse mail : associationamisduhatbos@gmail.com

                            photo d'archives J.D

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 14:53

 

Tous les habitants de Montdidier se souviennent de Prosper, un homme viscéralement attaché à notre localité. Il était un personnage aimable, discret et très cultivé.  Nous aurions aimé partager davantage de bons moments avec lui alors qu’il était des nôtres à l’association des Amis du Hât-Bôs. Prosper n’est plus mais il reste très présent dans notre mémoire et dans celle aussi, je viens de le découvrir, d’Elvis Stengel, notre ami, le paysan-poète de Vibersviller.

Dans ce texte Elvis,  le cite en introduction et s’interroge sur le temps qui passe et le temps qu’il fait en évoquant la disparition des choses qui avaient un prix pour notre génération…

 

Voilà ce texte que je publie avec son aimable autorisation :

 

« La petite boîte de Prosper

 

La première fois que je passais dans la rue où résidait Prosper P., j'ignorais à quoi servait la boîte dans le potager.

Ce gros cube aux persiennes juché sur son scabellon m'intriguait...

C'était il y a quelques décennies...

On ne parlait pas encore d’armoire à insectes à cette époque !

L'habitat naturel des petites bestioles n'était pas menacé naguère.

Une boîte aux lettres à cet endroit paraissait tout aussi improbable...

Pour des raisons de praticabilité !

Un facteur arpentant le jardin pour distribuer le courrier au milieu des légumes, c’est impensable.

Installée à cette faible hauteur la maisonnette n'avait pas vocation de nichoir à chouettes non plus!

Mon esprit d'invention menait vers une voie sans issue ...

Un tâtonnement zinzin !

Ainsi je me résignais à donner ma langue au chat.

Sans tarder je m'enquis de l'utilité du coffret jouxtant la maison de Prosper.

J'appris alors avec stupéfaction qu'il s'agissait d'un abri météo !

Un simple thermomètre se dissimulait dans son ventre.

Je sus ensuite que Prosper était correspondant météorologique et nous devînmes amis.

Il relevait minutieusement la température chaque matin pour en informer le centre des prévisions climatiques de Metz.

Les paysans d'alors connaissaient le numéro de téléphone de Météo Metz par cœur.

Je m'en souviens comme si c'était hier...

Durant les périodes de fauchage il nous arrivait d'appeler trois fois dans la journée !

Lorsque le compte-rendu du matin était un peu aléatoire on rappelait à midi et bien souvent encore en fin de journée pour tenter d'avoir des nouvelles rassurantes quant au temps à venir.

A l'autre bout du fil un répondeur annonçait le bulletin, le commentateur avait une voix nasillarde et un fort accent du midi !

Certains se fiaient davantage aux annonces de la radio allemande ...

SR3 à Sarrebrück semblait être plus à même de fournir des données crédibles pour notre région.

Depuis la nuit des temps on cherche à percevoir les mystères de la météo.

Souvent pour des raisons professionnelles ...

Ainsi chacun sait que l'agriculture est tributaire du temps et nos ancêtres avaient leurs repères pour planifier les travaux de récolte.

Sans télévision et sans téléphone.

L'aspect du ciel, les mœurs de la faune sauvage, l’apparition de champignons sur le bas-côté, les pavés de la cour s'humidifiant subitement, le train passant dans une commune voisine soudain plus bruyant qu'à l'habitude (de Mitterscher Zuch pour ce qui nous concerne), l’araignée venue d’on ne sait où courant au plafond de la cuisine, le tremblement des feuilles du peuplier ou encore le vent qui claque les portes de la maison, sont des signes qui ne trompent pas !

Ils sont annonciateurs de pluie.

La lecture de l'oignon salé et l'antique croyance germanique de la "petite année"(du 26 décembre au 6 janvier)-prétendant que ces douze jours entre Noël et l’Épiphanie préfigurent la météo des douze mois de l'année à venir - sont des préceptes restés très populaires en Alsace.

Mais nous disposons maintenant d’autres moyens pour connaître les prévisions climatiques.

Il suffit de glisser l’index sur l’écran tactile d’un iPhone pour savoir le temps qu’il fera dans la journée, le lendemain ou dans huit jours…

Incroyable ce qu’on peut faire avec ce machin-là entre les mains, non ?

Curieusement la petite boîte de Prosper a résisté aux années et aux intempéries.

Même si sa présence est désormais vaine.

Ou bien abrite-t-elle déjà une famille de mésanges pour commencer une seconde vie ?

Elle est dans un état irréprochable et personne n’a songé à l’enlever à ce jour…

Son propriétaire est parti …

Pourtant on lui confierait bien les manettes météorologiques là où il se trouve actuellement …

Pour avoir une météo à la carte !

Du soleil pour les mariages et les fêtes patronales.

De la pluie pendant les périodes de sécheresse.

Oui surtout de la pluie, n’est-ce pas ?

Du vent pour les éoliennes et la pollinisation (les abeilles étant de moins en moins nombreuses).

De la neige en hiver.

Des giboulées de mars pour annoncer le printemps.

Et surtout une réinitialisation des quatre saisons.

Bref, la liste est longue …

Il y en aurait du travail pour un météorologue par les temps qui courent…

Cependant seul il n’arrivera pas à bout de nos doléances.

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues…

Pour rétablir le climat.

Au travail !"

 

Elvis Stengel, mercredi 24 avril 2019

(A mon ami Remy Gullung, météorologue à Hartmannswiller dans le Haut-Rhin.)

 

 

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 16:31
Au pied de la butte versant Sud … un abreuvoir manuel.

En se promenant sur le sentier qui sépare le ban de Nébing du ban de Montdidier, sur le versant Sud, avant d’accéder au « Pont François », on aperçoit près de la clôture un objet insolite.

Le promeneur s’interroge souvent quant à l’utilisation de cet engin en fonte.

Il s’agit là d’une pompe de prairie, qui permet d’abreuver les vaches et les chevaux…

Cette pompe d’un autre temps est désormais concurrencée par une pompe d’un nouveau genre, dont le bac est en polyéthylène, et dont un bras poussoir enveloppe le mécanisme pour éviter tout accident. Cette dernière peut chercher l’eau à 7 m de profondeur et 70 m de longueur, son débit est de 0 ,5 par litre. Sa fiabilité serait éprouvée depuis plus de vingt ans…

C’est le nom du produit ( Aquamat) figurant sur la pompe qui m’a permis de faire cette découverte.

Au pied de la butte versant Sud … un abreuvoir manuel.
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