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12 janvier 2025 7 12 /01 /janvier /2025 20:25

Surprise : spectacle de désolation, un Verdun (sans bombes…). Les arbres fruitiers qui poussaient dans la descente d’Albestroff, à main droite, viennent de mourir sous la lame d’une tronçonneuse…

Difficile de comprendre pourquoi… Le verger a -t- il été vendu ? Les arbres étaient-ils devenus trop vieux ? ne rapportent-ils plus à son propriétaire ?

Ce n’est peut-être pas de gaieté de cœur que ce propriétaire a abattu ses arbres. Il est à souhaiter qu’il en replante d’autres…
 

À cette époque où on veut garder la biodiversité, et prévenir le réchauffement climatique on fait disparaître des espaces de qualité. Finies les cueillettes, le repos à l’ombre des pommiers, des cerisiers… Il est à parier que très bientôt des cultures remplaceront cette surface. Désolant !

 

Photos G.L.

Encore un verger qui disparaît
Encore un verger qui disparaît
Encore un verger qui disparaît
Encore un verger qui disparaît
Encore un verger qui disparaît
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19 novembre 2024 2 19 /11 /novembre /2024 18:14

Depuis quelques mois, on assiste à une destruction massive des prés dans le Saulnois et environs.  Une des causes évidentes : les méthaniseurs.


En voilà déjà 3 dans la région proche : un à Marsal, un à Arraincourt et plus récemment à Petit Tenquin. Chaque jour qui passe, on voit disparaître à un rythme effréné les zones herbacées abritant insectes, flore, mousses, champignons … Les clôtures en bois sont arrachées et de gros tracteurs retournent la terre destinée à produire !

Tout un monde menacé d’extinction en raison du laisser-faire des autorités et de l’ignorance des agriculteurs plus enclins à se diriger vers l’agro-industrie plus rentable. On vous rétorquera qu’on n’a plus besoin de fourrage pour les animaux, et qu’on fera moins d’élevage dans les années à venir… 

On oublie que la terre non cultivée absorbe mieux la pluie et permet à l’eau de mieux s’infiltrer. Il suffit de voir les champs labourés où l’eau s’étend en grosses nappes, et le drainage de ces labours est également une aberration… On ne laisse plus l’eau s’écouler naturellement : inondations, réchauffement climatique, aucun de ces aspects n’est pris en considération ! Ni le Ministère de l’Agriculture, ni la FNSEA, ni les lycées agricoles n’en ont pris la mesure …

Je conçois que les paysans aient du mal à survivre, et les solutions qu’on leur propose leur assurent des revenus. Mais dans tout ça, que devient la terre ?

 Après eux, le déluge ! Forcément ! C’est le cas de le dire ! Bientôt nos campagnes se résumeront à des convois de tracteurs se dirigeant vers les zones de stockage, à des champs uniformes, des espaces pauvres en vie, des paysages froids. Fini le pittoresque de nos campagnes. C’est ainsi qu’on dissuade aussi la population de s’y installer…

Il y aurait peut -être d’autres solutions pour arrêter ce phénomène et permettre aux cultivateurs de mieux vivre. On ne tire hélas pas de leçons des échecs de cette politique du méthaniseur outre-rhin.  Pourquoi ne pas établir une carte des zones champêtres naturelles et des zones cultivées pour mesurer la part menacée de notre biodiversité ?

Si déjà on payait bien les producteurs terriens et s’ils pouvaient contester les marges de tous les intermédiaires qui s’enrichissent sur leur dos, et leur travail, le monde agricole se porterait mieux, et notre terre aussi !

Sur la route de Berthelming à Morhange

Des clôtures qui seront arrachées

 

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24 mars 2024 7 24 /03 /mars /2024 08:08

C’est un spectacle fascinant : le long de l’ancienne voie ferrée entre Insming et Réning, les arbres fleurissent : notamment les épines blanches, les merisiers, les prunus, tous ces arbustes et arbres qu’on a eu l’intelligence de conserver !

La fâcheuse tendance à déboiser nous prive toujours davantage de vues fabuleuses, de paysages naturels, dont on a besoin, ne serait-ce déjà que pour l’ombre que ces arbres prodiguent ! On parle de réchauffement climatique et le long des voies ferrées et ailleurs on coupe toute la végétation sur les talus au prétexte que ça gêne !

Or les abeilles y trouvent leur nectar et bien d’autres insectes s’y rencontrent… Pourquoi ne pas photographier du ciel tous ces espaces à protéger, comme les haies, les prairies…

Encore une idée d'article à écrire absolument sur la disparition de la faune et la flore des pairies naturelles , générée par l' appât du gain …

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26 juillet 2020 7 26 /07 /juillet /2020 14:32

« L’Association des Amis du  Hât-Bôs » milite dans la commune de Montdidier pour la protection de sa Nature, et plus particulièrement cette fois-ci pour la préservation des espèces.

C’est dans ce cadre qu’un atelier a été initié par un membre du comité : l’activité consiste à identifier le chant des oiseaux  à l’aide du smartphone avec une application très perspicace. Et c’est l’occasion de découvrir toutes les espèces qui nichent et chantent dans le village et ses alentours.

Pendant une matinée, les découvreurs se sont mis en quête de ramages, les ont enregistrés, identifié leurs auteurs.

Puis ils se sont retrouvés dans la salle communale pour mutualiser leurs trouvailles. Ce matin –là ce sont déjà plus de vingt espèces qui ont été répertoriées et le travail est loin d’être fini.

L’atelier devrait déboucher avant la fin des vacances sur la création d’un document visuel animé ou non, qui serait diffusé lors d’une rencontre intergénérationnelle.

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22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 10:38

J’ai testé et c’est une réussite ! Se dire respectueux de l’environnement, c’est aussi mettre en application  des pratiques efficaces.

Mon linge était bien lavé et l’économie  était réelle.

 Il suffit d’acquérir les ingrédients suivants :

Du vrai savon de Marseille (l’inscription Marseille doit figurer sur les côtés du savon)

Du bicarbonate de soupe (3 cuillères )

De l’eau bouillante

De l’essence de lavande ou de géranium…

Et le tour est joué.

C’est Thierry, un adepte de cette pratique, qui m’en a parlé et j’ai retrouvé le tutoriel sur « UFC- que choisir. »

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19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 14:53

Une vingtaine de passionnés de La Nature ont répondu  le samedi 18 mai à l’invitation de la municipalité de Léning et du Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine.


Pendant près de trois heures, les participants, chaussés de bottes, et équipés pour certains d’appareils photo, ont investi le Marais sous la conduite de M. Thierry GYDÉ.

Tels des détectives, munis de loupes, jumelles, carnets d’empreintes, filet…  ils ont longé la roselière,  suivi le chemin d’un blaireau, repéré des empreintes,

observé les plantes et la faune, identifié les différents saules qui peuplaient l’endroit, écouté le chant du coucou que le guide en l’imitant essayait de déloger pour qu’on le voie mieux.

Ils ont observé le vol d’un  milan royal et écouté les coassements des batraciens dont le crapaud sonneur à ventre noir et jaune, et la rainette…


L’endroit d’une superficie de près de 20 hectares au sol tourbeux regorge d’une flore exceptionnelle : environ 400 espèces de plantes poussent ici ! Une cartographie précise des habitats, c’est à dire des associations de fleurs propres à un même sol, a été réalisée par les botanistes du CEN.

On peut rencontrer en cette saison le salsifis des prés encore en bouton, le bugle des marais, le lychnis, l’orchis des marais et l’orchis de Fuchs,

l’oenante de Lachenal aux fleurs discrètes et odorantes,

la Laîche de Hartmann ou carex (aux petites dents coupantes),

le populage des marais (ou Souci d’eau) une grosse renoncule en voie de disparition, 

On se promène au milieu de senteurs dont celle de la menthe aquatique…

Le guide expliquait aussi l’intérêt pharmaceutique de la reine des prés, proposait des recettes inédites.

 

Le Marais de Léning, c’est  également le règne des insectes : le cercope sanguin qui pose sa bave et ses larves sur les tiges de plantes …

Sur une aubépine, les visiteurs ont trouvé un cétoine vert, un longicorne,

 

regardé le ballet d’abeilles transportant le pollen, vu des libellules « demoiselles », remarqué des guêpes « polistes » construisant un nid sur un brin d’herbe.

Le groupe a observé longuement l’araignée pisaure « araignée loup » qui court et ne fait pas de toile, elle porte le cocon avec les œufs  sous l’abdomen… 

Toutes les bestioles piégées une petite minute ont été remises en liberté dans leur milieu naturel. Et personne ne s’est avisé de prélever une plante dans ce milieu protégé…

Grâce aux conseils avisés de Sophie Sasso, les photographes ont utilisé toutes les ressources de leurs appareils pour faire des zooms et des cadrages originaux dans cette bibliothèque naturelle !

Une belle après-midi de découvertes passionnantes. Merci à Thierry et à Sophie !

 

Pour qui souhaite adhérer au Conservatoire des Espaces Naturels, rendez-vous sur le site www.cen-lorraine.fr

 

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