Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 22:58

Circuit de 3 km dans les bois autour de Montdidier

Le 30 avril, le temps clément invite à la promenade. Marcher sur les sentiers encore secs me tente assez.

Je dévale le versant Sud Est pour rejoindre le chemin de la Vallerade mais bifurque à droite,et  passe devant un pré couvert de pissenlits...

je prends à droite  le chemin vers la citerne,  et là à gauche  après avoir enjambé un tas de terre, entre dans le sous-bois pour emprunter un sentier peu fréquenté qui mène au pré curial.

Il me faut contourner un arbre tombé sur le chemin.

Les stellaires, des labiées et des anémones tapissent le sol.

Soudain, une chevrette qui ne n’attendait pas à ma visite, saute dans le taillis et s’enfuit.

Il me faut traverser le pré curial et passer un petit fossé au pied d’un mirador qui a fait peau neuve.

De là, j’emprunte l’allée à ma droite, de part et d’autre de cette voie la forêt est moins touffue, de nombreuses coupes ont éclairci le bois. Là, une fois de plus je dérange un jeune brocart qui s’élance dans le sous-bois. 

Devant moi deux grands champs labourés bordent la forêt.

Bientôt le chemin se divise et j’opte pour celui de droite qui revient vers la forêt.

L’endroit est calme, les oiseaux  gazouillent à qui mieux mieux.  Je ne quitte plus cette voie malgré les passages humides et  les embûches que j’y rencontre : de nombres arbres abattus obstruent le passage. Le travail n’a pas été achevé par les bûcherons… de toute façon qui irait se promener sur ces chemins ?

N’empêche qu’il ne fait pas manquer d’agilité pour escalader ces troncs et franchir les branchages.

Bientôt je débouche derrière une habitation du village. Me voilà derrière la maison de JC Wirtz, et je décide d’aller à droite, et d’emprunter le sentier étroit très bien entretenu qui longe le ban de Nébing.  

Me voilà sur le Pont François. Encore quelques mètres…

A la sortie de la forêt, voilà la montée raide qui mène au centre du village, un chemin goudronné au bord duquel poussent encore des orties pour le plus grand bonheur des chenilles appelées à devenir des papillons…

Partager cet article
Repost0
30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 14:53

 

Tous les habitants de Montdidier se souviennent de Prosper, un homme viscéralement attaché à notre localité. Il était un personnage aimable, discret et très cultivé.  Nous aurions aimé partager davantage de bons moments avec lui alors qu’il était des nôtres à l’association des Amis du Hât-Bôs. Prosper n’est plus mais il reste très présent dans notre mémoire et dans celle aussi, je viens de le découvrir, d’Elvis Stengel, notre ami, le paysan-poète de Vibersviller.

Dans ce texte Elvis,  le cite en introduction et s’interroge sur le temps qui passe et le temps qu’il fait en évoquant la disparition des choses qui avaient un prix pour notre génération…

 

Voilà ce texte que je publie avec son aimable autorisation :

 

« La petite boîte de Prosper

 

La première fois que je passais dans la rue où résidait Prosper P., j'ignorais à quoi servait la boîte dans le potager.

Ce gros cube aux persiennes juché sur son scabellon m'intriguait...

C'était il y a quelques décennies...

On ne parlait pas encore d’armoire à insectes à cette époque !

L'habitat naturel des petites bestioles n'était pas menacé naguère.

Une boîte aux lettres à cet endroit paraissait tout aussi improbable...

Pour des raisons de praticabilité !

Un facteur arpentant le jardin pour distribuer le courrier au milieu des légumes, c’est impensable.

Installée à cette faible hauteur la maisonnette n'avait pas vocation de nichoir à chouettes non plus!

Mon esprit d'invention menait vers une voie sans issue ...

Un tâtonnement zinzin !

Ainsi je me résignais à donner ma langue au chat.

Sans tarder je m'enquis de l'utilité du coffret jouxtant la maison de Prosper.

J'appris alors avec stupéfaction qu'il s'agissait d'un abri météo !

Un simple thermomètre se dissimulait dans son ventre.

Je sus ensuite que Prosper était correspondant météorologique et nous devînmes amis.

Il relevait minutieusement la température chaque matin pour en informer le centre des prévisions climatiques de Metz.

Les paysans d'alors connaissaient le numéro de téléphone de Météo Metz par cœur.

Je m'en souviens comme si c'était hier...

Durant les périodes de fauchage il nous arrivait d'appeler trois fois dans la journée !

Lorsque le compte-rendu du matin était un peu aléatoire on rappelait à midi et bien souvent encore en fin de journée pour tenter d'avoir des nouvelles rassurantes quant au temps à venir.

A l'autre bout du fil un répondeur annonçait le bulletin, le commentateur avait une voix nasillarde et un fort accent du midi !

Certains se fiaient davantage aux annonces de la radio allemande ...

SR3 à Sarrebrück semblait être plus à même de fournir des données crédibles pour notre région.

Depuis la nuit des temps on cherche à percevoir les mystères de la météo.

Souvent pour des raisons professionnelles ...

Ainsi chacun sait que l'agriculture est tributaire du temps et nos ancêtres avaient leurs repères pour planifier les travaux de récolte.

Sans télévision et sans téléphone.

L'aspect du ciel, les mœurs de la faune sauvage, l’apparition de champignons sur le bas-côté, les pavés de la cour s'humidifiant subitement, le train passant dans une commune voisine soudain plus bruyant qu'à l'habitude (de Mitterscher Zuch pour ce qui nous concerne), l’araignée venue d’on ne sait où courant au plafond de la cuisine, le tremblement des feuilles du peuplier ou encore le vent qui claque les portes de la maison, sont des signes qui ne trompent pas !

Ils sont annonciateurs de pluie.

La lecture de l'oignon salé et l'antique croyance germanique de la "petite année"(du 26 décembre au 6 janvier)-prétendant que ces douze jours entre Noël et l’Épiphanie préfigurent la météo des douze mois de l'année à venir - sont des préceptes restés très populaires en Alsace.

Mais nous disposons maintenant d’autres moyens pour connaître les prévisions climatiques.

Il suffit de glisser l’index sur l’écran tactile d’un iPhone pour savoir le temps qu’il fera dans la journée, le lendemain ou dans huit jours…

Incroyable ce qu’on peut faire avec ce machin-là entre les mains, non ?

Curieusement la petite boîte de Prosper a résisté aux années et aux intempéries.

Même si sa présence est désormais vaine.

Ou bien abrite-t-elle déjà une famille de mésanges pour commencer une seconde vie ?

Elle est dans un état irréprochable et personne n’a songé à l’enlever à ce jour…

Son propriétaire est parti …

Pourtant on lui confierait bien les manettes météorologiques là où il se trouve actuellement …

Pour avoir une météo à la carte !

Du soleil pour les mariages et les fêtes patronales.

De la pluie pendant les périodes de sécheresse.

Oui surtout de la pluie, n’est-ce pas ?

Du vent pour les éoliennes et la pollinisation (les abeilles étant de moins en moins nombreuses).

De la neige en hiver.

Des giboulées de mars pour annoncer le printemps.

Et surtout une réinitialisation des quatre saisons.

Bref, la liste est longue …

Il y en aurait du travail pour un météorologue par les temps qui courent…

Cependant seul il n’arrivera pas à bout de nos doléances.

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues…

Pour rétablir le climat.

Au travail !"

 

Elvis Stengel, mercredi 24 avril 2019

(A mon ami Remy Gullung, météorologue à Hartmannswiller dans le Haut-Rhin.)

 

 

Partager cet article
Repost0
28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 09:02

En me promenant à Albestroff, j’ai découvert des endroits insoupçonnés qui m’ont séduite. Moi qui passais par ce village pendant des décennies chaque jour, je ne connaissais pas les coins bucoliques, à l’abri des regards.

C’est derrière la rue de la Tannerie que le spectacle était le plus pittoresque : il existe encore là des jardins où on laisse la nature s’exprimer. Un plaisir pour les yeux, et le cœur !

 

Mais il en existe d’autres comme ces parcelles qui bordent le sentier passant entre les murs de l’ancien château, se dirigeant vers la gendarmerie : cette sente se faufile aussi entre de beaux jardins privés. Et là dans celui de M. Schmitt, on peut admirer un  noisetier tortueux centenaire qui mériterait d’être classé…

 

Partager cet article
Repost0
27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 13:27

Nb de participants : 15

Durée : 1h 35

Distance 6,5 km

Dénivelé positif de 89 m et négatif de 86 m

Invitée par Lilo Avénia, expatrié du Hât-Bôs, je me suis jointe  le mercredi 24 avril à un groupe de randonneurs de Dieuze pour effectuer avec eux une belle boucle à pied entre le Hât Bôs et Léning.

Rendez-vous à 14 heures à la table d’orientation où le groupe a été pris en photo par son président.

La petite troupe est descendue par le chemin dit « des Morts »- parce qu'autrefois il était emprunté par les gens de Montdidier qui emmenaient leurs défunts au cimetière de Léning par cette voie -,

puis on a traversé la forêt "le Grosswald". Quel bonheur de marcher ici ! Après un petit arrêt à la lisière,

les marcheurs ont longé les prés qui bordent l'Albe,puis la Ferme de la Tuilerie sur un chemin nouvellement  nivelé et revêtu par la commune de Léning. Les bords du sentier seront bientôt plantés. On connaît l’amour qu’Antoine, maire de Léning voue à la Nature et plus particulièrement aux arbres ! Et les élus le soutiennent. Bravo à eux !

Longer des prés verdoyants, marcher dans les sous-bois est un plaisir.

C’est sur la deuxième moitié du parcours que la nature est la plus riche. Le premier tronçon, à savoir la descente vers la forêt,  le long des champs monotones cultivés et copieusement arrosés de produits, a moins de charme. Si ce n'est le point de vue qu'on a, en se retournant, sur la butte où s'alignent les maisons du village.

Sous un ciel menaçant,  les quinze participants, très alertes et heureux de se retrouver, ont marché à une vitesse moyenne de 4,1km à l’heure. C'était pour moi l'occasion de faire connaissance avec des gens de Gélucourt, et d'autres localités,  de revoir d'anciennes connaissances ayant participé aux balades dominicales d'antan au village...

Au moment de rejoindre la D88, les gouttes menaçaient mais les éléments se sont déchaînés une fois que nous étions arrivés à la table d’orientation.

 

Photos de JD  (3,5,6) et Photos (1,2,4) de FF (Francis Fauconnier, président des Sacs à Dos)

Partager cet article
Repost0
18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 15:18

Elle est visible à des kilomètres à la ronde ! Elle domine la butte du Hât-Bôs.

On pourrait en écrire des pages sur cette antenne qui d’abord était située au centre du village et faisait polémique. Un privé en tirait les bénéfices mais les riverains avaient les nuisances.

Le mât a donc trouvé sa place dans la forêt. Mais il grandit toutes les deux décennie un peu plus, ce qui n’a rien de très rassurant pour ceux qui ont construit à l’entrée du village en venant d' Albestroff. Plus haut, donc plus puissant…

Ne nous plaignons pas ! Il y a du réseau… du réseau mais pas la fibre !

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 20:02

Je me suis rendue hier matin à une réunion d’information sur la fibre qui devrait désenclaver nos campagnes, réunion qui se tenait à Insming. Des habitants des villages alentour étaient venus en nombre. Il fallait faire la queue et s’armer d’un peu de patience

De la patience, il en faudra encore pour les amis du Hât-Bôs. Eh oui ! c’est à Montdidier, là  où a été implantée l’antenne Orange, que rien ne va plus !

Moselle-Fibre qui devait raccorder le réseau dans la localité pour cet opérateur téléphonique n’a pas respecté le contrat et a posé le câblage du côté droit (en montant depuis Albestroff) alors qu’il était notoire que la route D88 connaissait un effondrement sur ce versant, rendant impossible la pose de câble.

Du coup, il faudra que nos administrés patientent jusqu’au dernier trimestre 2019, au plus tôt fin octobre, mais « pas certain du tout » dit mon interlocuteur… rien n’est moins sûr ! IL faudra sûrement refaire les tranchées … A suivre !

Partager cet article
Repost0
17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 14:49

Le fait n’est pas isolé ! Les grands exploitants agricoles, s’autorisent avec des accords « tacites » des municipalités à cultiver les sentiers cadastrés. C’est le cas à Montdidier mais aussi à Albestroff.


J’ai eu le loisir de me promener cette semaine sur des sentiers très agréables dans cette dernière localité. Et à deux reprises, j’ai dû réaliser que je ne pouvais pas continuer car le terrain était cultivé…

                                          vues Google Earth 2011

A cette heure, où les gens sont de plus en plus sensibles à la nécessité de s’oxygéner, de  marcher dans la nature… on leur interdit l’accès à des zones publiques : ces sentiers qui existent bien sur les cadastres et qui disparaissent au profit du rendement !

La Croissance des cultures ne doit entraîner la décroissance des voies de communication !

Partager cet article
Repost0
16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 11:15
une nature sauvage menacée de disparition

une nature sauvage menacée de disparition

Les zones naturelles disparaissent dans les petites communes aussi, et ce parce qu’on veut y implanter, comme c’est le cas à Albestroff,  des lotissements,- comme si nos campagnes attiraient encore du monde ! –

Au lieu de préserver des zones sauvages où les insectes, les arbres, les haies, les oiseaux pourraient continuer à vivre, on préfère détruire… Triste ! Désespérant !

A se demander si les riverains se sont déplacés à l’enquête publique pour mettre un frein à cette initiative… Ceux qui sont aux premières loges,  auront droit aux engins de chantier dans un premier temps et regretteront sûrement la disparition des oiseaux qui égayaient leur quotidien.

Tout un bosquet avec des arbres centenaires, riche en faune, a été détruit dans cette même localité, il y a deux ans au prétexte qu’un jeune agriculteur pourrait avoir besoin de terres.

La SAFER, elle aussi, au lieu de travailler de concert avec le Conservatoire des Sites, laisse faire, et par cette passivité encourage à la destruction des biotopes. « Eco-responsable », un vain mot pour certains décideurs !

Bientôt, on n’y verra plus ces beaux merisiers en fleurs, les épines blanches, les saules... et on n'entendra plus les ramages des passereaux...

Partager cet article
Repost0
3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 15:07

L'Association des Amis du Hât-Bôs a le plaisir d'inviter tous ceux qui vivent à Montdidier ou qui aimeraient participer aux activités organisées par un comité de bénévoles motivés.
Ceux qui veulent rejoindre le comité sont également les bienvenus.

                      Invitation à l’Assemblée Générale

Cher(e) Ami(e),

Vous êtes convié(e) à l’Assemblée Générale de l’Association qui se tiendra dans la salle communale

                                                               Le  vendredi  12 avril à 17h30

 

Ordre du jour

  • Rapport moral
  • Rapport financier
  • Budget prévisionnel
  • Projets pour 2019
  • Renouvellement du comité
  • Divers
  • Pot de l’amitié (apéritif dînatoire)

Cordialement.
                                             Le Président O. Majchrzak

 

 

…………………………………………………………………………………………………………………………………

 

PROCURATION

 

Je soussigné(e)……………………………………………………………………., membre de l’association des Amis du Hât-Bôs, donne procuration à ………………………………………………………………..

pour me représenter et voter à ma place lors de l’A.G. du 12 avril 2019.

 

Lu et approuvé

Date …………………………...                              Signature ………………………………………

 

………………………………………………………………………………………………………………………………..

Si vous souhaitez présenter votre candidature, remplissez le coupon-ci joint et faites le nous parvenir avant l’AG.

 

CANDIDATURE

Pour se porter candidat, il faut être adhérent à l’Association des Amis du Hât-Bôs – être à jour de ses cotisations- ne pas faire partir du conseil d’administration d’une association de même type.
 

Je soussigné(e) ……………………………………..……………………………… membre de l’association des Amis du Hât Bôs, souhaite présenter ma candidature pour  devenir un élément actif du comité.

 

Date……………………………………..……..      Signature …………………………………………….

 

 

La cotisation annuelle est inchangée : 10 euros par adulte / 2 euros par enfant

 

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 11:49

Ils étaient deux douzaines de participants à répondre à l’appel de l’Association des Amis du Hât-Bôs. Tous se sont retrouvés avec le comité organisateur le 11 novembre au Foyer de Torcheville, loué pour la circonstance.

Photos : Véro Majchrzak

Les tables assemblées étaient savamment décorées selon le thème de l’automne et un petit paquet cadeau jouxtait l’assiette de chaque convive.

Le comité s’était mis en quatre pour préparer le festin.

À l’apéro, des verrines colorées et variées.

Un plat de résistance inédit a suivi : un(e) délicieuse goulash et des spätzles étaient au menu. La tablée a bien apprécié les plats principaux et les desserts.

Au café, Gilbert, l’Ancien, a proposé un jeu récompensé par une corbeille de fruits.

 

Partager cet article
Repost0